Dijon, future cité de la gastronomie, ça se voit pas ? Bin si, il n’y a qu’à ouvrir les yeux dans les rues, il y a de la publicité pour la bouffe industrielle américaine.

« En ai-je besoin? »
(Un consommateur en proie au doute)
Retenez 8 euros. Peu importe le reste, mangez, mangez. C’est de la publicité qu’il est impossible de ne pas voir. Et le Grand Dijon reçoit de l’argent pour ça, alors mangez, mangez.
Et peu importe si la bouffe industrielle s’affiche dans la future cité de la gastronomie.
Le message devrait être clair: dans la cité de la gastronomie, la malbouffe industrielle ne devrait pas être présente.
Pourtant, le Grand Dijon laisse faire, laisse l’agro-industrie s’afficher, laisse faire la promotion d’une alimentation standardisée et aseptisée.
McDo vante un hamburger à la moutarde de Dijon. Quelqu’un lui dit que la moutarde industrielle n’est plus fabriquée à Dijon ?
« Le grand problème de la production capitaliste n’est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d’exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices. »
(Paul Lafargue, « Le droit à la paresse »)