Bien vue, une incitation à manger sucré devant une école maternelle. Et la mairie laisse faire en laissant les panneaux publicitaires.

Et bien sur la mairie de Dijon va dire qu’elle fait attention à la nourriture dans la cantine. Grosse blague !
Partout, il y en a partout de la publicité pour la malbouffe, dans cette cité de la gastronomie. Malbouffe et gastronomie, il y a comme quelque chose de trop à Dijon…
“Pour réduire l’humanité en esclavage, la publicité a choisi le profil bas, la souplesse, la persuasion.”
(Frédéric Beigbeder, publicitaire)
Que faut-il voir ? Un arrêt pour aller à Agrosup ? Ou pour aller à McDo ? C’est ainsi dans la future cité de la gastronomie, ce n’est pas bien clair.
“Le grand problème de la production capitaliste n’est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d’exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices.”
(Paul Lafargue, “Le droit à la paresse”)
Ca se passe dans les rues de Dijon, une certaine légende.
“Il aura fallu que le public lui-même se soumette et ne fomente jamais de réunion ni ne forme de foule en proie à une ire prophétique pour détruire et brûler ces panneaux honteux et leurs auteurs au milieu.”
(Michel Serres, Académie française)
Encore et encore de la publicité pour McDo dans les rues de Dijon. Incroyable pour une future cité de la gastronomie…
“La publicité annonce une société dans laquelle la part la plus humaine de l’homme serait passée aux oubliettes, elle préfigure une civilisation dans laquelle l’humanité se réduirait à la consommation”
(Paul Ariès)