La gastronomie, une question d’alphabet ?

Après le “M” des jours derniers, c’est au tour du “Q” de s’imposer à la vue des passants.

photo Bd des Martyrs de la Résistance à Dijon, le 26 novembre 2014
photo Bd des Martyrs de la Résistance à Dijon, le 26 novembre 2014

“La publicité annonce une société dans laquelle la part la plus humaine de l’homme serait passée aux oubliettes, elle préfigure une civilisation dans laquelle l’humanité se réduirait à la consommation” (Paul Ariès)

Dijon, ville d’Art, d’Histoire et d’alcool

C’est bien simple, à Dijon, l’incitation à boire est plus grande que celle pour s’intéresser à l’Art. La preuve en surface d’affichage…

photo rue Fevret à Dijon, le 24 novembre 2014
photo rue Fevret à Dijon, le 24 novembre 2014

“La publicité n’est que la partie émergée de cet iceberg qu’est le système publicitaire et, plus largement, de l’océan glacé dans lequel il évolue : la société marchande et sa croissance dévastatrice. Et si nous critiquons ce système et cette société c’est parce que le monde se meurt de notre mode de vie.” (Groupe Marcuse, “De la misère humaine en milieu publicitaire”).

M comme malbouffe

Il y a bien une lettre que les enfants de Dijon connaissent, c’est la lettre “M”; “M” comme “Malbouffe”. Une lettre qui n’est pas synonyme de “Dijon, cité de la gastronomie”…

photo Bd de l'Université à Dijon, le 24 novembre 2014
photo Bd de l’Université à Dijon, le 24 novembre 2014

“Quand cessera-t-on de penser qu’on peut fabriquer des citoyens de demain en éduquant les enfants avec de simples slogans sans rien modifier à l’environnement pestilentiel dans lequel ils évoluent ?” (Taslima Nasreen)